Une voiture fiscalement intéressante...
De nouvelles règles de déduction. Dès le 1er janvier 2020, le pourcentage déductible d’une voiture ne sera plus déterminé suivant des tranches d’émission de CO2 , mais calculé en fonction de l’émission effective du modèle concerné. Le pourcentage déductible des frais de carburant sera déterminé de la même façon – tout ceci tant à l’impôt des personnes physiques qu’à l’impôt des sociétés.
Comment en tenir compte dès l’achat ? Il va de soi que l’achat d’une voiture neuve est surtout un coup de cœur, mais l’aspect fiscal intervient tout de même de plus en plus, lui aussi. Si c’est aussi le cas pour vous, vous ne pourrez vous dispenser d’examiner l’émission de CO2 du modèle envisagé. Pour déduire une nouvelle diesel à 75 %, vous pouviez avant encore aller jusqu’à 145 g de CO2 , contre 90 g seulement aujourd’hui. Pour une essence, c’était 155 g et aujourd’hui seulement 94,74 g.
Vous trouverez un tableau indiquant quelle émission de CO2 correspond encore à tous les pourcentages déductibles en vigueur sur http://mediselex.be/annexe – code MS 29.17.01.
Les voitures électriques. Si vous optez pour une voiture 100 % électrique, une Tesla p.ex., celle-ci sera déductible à 100 %, et plus à 120 %, à partir de 2020. Les 20 % de déduction supplémentaire ont été abrogés.
Les fausses hybrides. Les plug-in hybrides sont des voitures qui peuvent rouler un temps sur batterie, puis poursuivent avec un carburant classique. Si la capacité énergétique de la batterie est inférieure à 0,5 kWh par 100 kg de poids du véhicule ou si le CO2 de celui-ci dépasse les 50 g/km, le fisc parle alors d’une fausse hybride, qu’il imposera bien plus lourdement à partir de 2020.
Les utilitaires légers. Il s’agit, au niveau fiscal, d’un pick-up (espace de chargement ouvert) ou d’un véhicule pourvu d’un espace de chargement fermé d’au moins 50 % (où on ne peut s’asseoir). En pratique, la plupart des modèles peuvent être transformés ainsi. Un tel utilitaire léger est déductible à 100 % et bénéficie d’autres avantages fiscaux encore (mais, en société, a l’inconvénient d’occasionner un ATN en général plus élevé).