Flexi-job ailleurs : quid en cas de chômage temporaire ?
Flexi pendant le chômage temporaire ?
En soi, c’est possible… Ce n’est pas parce que votre travailleur travaille sur le côté ailleurs que vous ne pouvez pas le mettre en chômage temporaire. En tant qu’employeur, vous n’avez pas à en tenir compte.
… mais son allocation peut être réduite ! S’il s’agit d’un travail dans l’horeca ou dans un autre secteur le week-end ou qui n’est pas déterminé à l’avance, il s’agira souvent pour l’ONEm d’activités occasionnelles. L’incidence sur l’allocation du travailleur dépendra du moment du flexi-job.
Un flexi-job un jour du chômage temporaire ? Dans ce cas, les heures de chômage temporaire de cette journée ne seront pas indemnisées. Une occupation un jour de chômage a pour conséquence que le nombre d’heures de chômage temporaire pour cette journée ne peut pas être pris en compte dans le calcul de l’allocation, d’où moins d’allocations pour le mois concerné. Peu importe que le flexi-travailleur ne preste que quelques heures cette journée. En travaillant comme flexi-travailleur une telle journée, le travailleur risque donc de perdre de l’argent.
Un flexi-job un jour d’inactivité (p.ex. un samedi) ? Supposons qu’il s’agisse d’un travailleur qui travaille du lundi au vendredi et qui a un flexi-job uniquement le week-end. Il s’agit alors d’une occupation accessoire un «jour d’inactivité». Là aussi, le nombre d’allocations pour le mois est diminué d’une unité pour chaque jour d’inactivité où une activité accessoire est exercée.
Possible un jour de travail. Si le travailleur effectue un flexi-job un jour où il travaille aussi chez vous, cela n’aura en revanche pas d’incidence sur l’allocation de chômage pour les autres jours.
Bref, mieux vaut arrêter le flexi-job ! Comme l’allocation minimale de chômage temporaire est de 61,37 € et qu’elle ne peut excéder 79,98 € (précompte professionnel inclus), un rapide calcul montre que, d’un point de vue financier, il ne sera sans doute pas très intéressant de perdre cette allocation en raison d’une occupation accessoire qui ne rapportera sans doute pas autant.
Une bonne planification peut aider
De préférence, le plus tard dans le mois. Si vous voulez tenir compte de ce problème, même si vous n’êtes pas obligé de le faire, mieux vaut planifier les jours de chômage temporaire d’un tel travailleur autant que possible vers la fin du mois.
Uniquement à partir du premier jour de chômage du mois. Les occupations accessoires antérieures au premier jour de chômage n’ont en effet aucune incidence sur les allocations. Si vous mettez en revanche le travailleur en chômage temporaire le premier jour du mois, cela jouera un rôle tout le reste du mois.
Conseil. Si c’est possible, vous pouvez donc convenir avec ce travailleur de le mettre pour la première fois en chômage temporaire le plus tard possible dans le mois. Il perdra alors moins vite son allocation pour du travail les jours d’inactivité (p.ex. le week-end).
Doit-il déclarer son flexi-job à l’ONEm ? Non, ce n’est pas nécessaire. Les activités occasionnelles ne doivent en effet pas être déclarées. Avant de commencer à travailler, il doit cependant cocher la case du jour en question sur sa carte de contrôle.