Encore optimiser vos cotisations sociales provisoires ?
Calcul de vos cotisations sociales
Cotisations sociales provisoires. Vos cotisations sociales définitives pour 2023 seront calculées sur votre rémunération nette imposable de 2023. Comme son montant exact ne sera définitivement connu qu’après le dépôt de votre déclaration fiscale privée, vous paierez cette année des cotisations provisoires basées sur votre revenu imposable indexé d’il y a trois ans (c.-à-d. de 2020).
Décompte définitif. Dès que le fisc communique votre revenu définitif à votre caisse sociale, celle-ci calcule vos cotisations définitives. On procède ensuite à la régularisation de vos cotisations provisoires, et vous devez donc payer un supplément ou recevoir un remboursement. Pour vos revenus de 2023, ce nouveau calcul aura lieu en 2024 ou 2025.
Réduire les cotisations provisoires
Quand sont-elles trop élevées ? En raison de la forte inflation de ces dernières années, votre revenu de 2020, sur lequel sont donc calculées vos cotisations provisoires de 2023, a été indexé d’environ 18 %. Par conséquent, à moins que vous n’ayez indexé vos revenus de 18 % depuis 2020, vos cotisations provisoires de 2023 seront trop élevées.
Que faire ? Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez encore demander une réduction à votre caisse d’assurances sociales, de manière à réduire les cotisations provisoires dues pour le quatrième trimestre et éventuellement le troisième. Vous devrez toutefois prouver, à l’aide de données objectives, que votre rémunération nette imposable de 2023 sera inférieure à votre rémunération nette imposable indexée de 2020.
Attention ! Vous pouvez également demander une réduction des cotisations provisoires payées au cours des premiers trimestres de cette année, mais votre caisse sociale ne peut pas vous rembourser les cotisations déjà payées avant le décompte final. Cela ne sert donc à rien.
Augmenter vos cotisations provisoires
Quand sont-elles trop basses ? 2020 a également été l’année de la crise sanitaire, et vous avez dès lors peut-être fortement réduit votre salaire à ce moment-là. Si c’est le cas et si votre salaire est à nouveau beaucoup plus élevé en 2023, vous payez en fait trop peu de cotisations à l’heure actuelle.
Alors pourquoi vaut-il mieux payer plus ? Tout d’abord, parce que ces cotisations provisoires supplémentaires sont fiscalement déductibles. Vous réduisez donc votre revenu net imposable de 2023 et devrez donc payer moins d’IPP pour cette année. Deuxièmement, vos cotisations sociales définitives pour 2023 seront donc calculées sur un revenu moins élevé que si vous attendiez 2024 ou 2025 pour payer la cotisation de régularisation. Enfin, vos cotisations provisoires pour 2026, calculées sur vos revenus de 2023, seront moins élevées.
Attention ! Si vous avez demandé une réduction de vos cotisations provisoires en début d’année, mais avez ensuite perçu une rémunération plus élevée, de sorte que vos cotisations définitives seront tout de même plus élevées que vos cotisations provisoires, vous devrez vous acquitter d’une majoration pouvant aller jusqu’à 20 %, en plus de la cotisation de régularisation. Dans un tel cas, il est conseillé de payer les sommes manquantes dès cette année, afin d’éviter la majoration.
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