VENTE - OFFRE - 28.05.2009

Faites donc une offre !

Un collègue agent immobilier a trouvé un truc pour resserrer quelque peu le premier contact avec un candidat acquéreur. Il tente d’éveiller son intérêt sans le rebuter. Peut-être y a-t-il là aussi pour vous une source d’inspiration…

On visite…

Portes ouvertes. Un collègue agent immobilier tient des journées “portes ouvertes” durant le week-end, pendant lesquelles les acheteurs intéressés peuvent librement aller et venir. Et c’est bien ce qu’ils font du reste : ils font un saut jusqu’à l’immeuble mis en vente, entrent et ressortent. Voilà qui n’est pas tout à fait le but poursuivi…

Un contact. Ce collègue veut en effet nouer un contact plus concret avec eux. Comment procéder alors ? En présentant la classique option d’achat ? Voilà qui n’est peut-être pas la bonne approche, dès lors que ces personnes en sont seulement au stade de la recherche. Ce n’est donc pas encore le moment de leur faire signer l’un ou l’autre document juridique tel qu’une option d’achat ou un compromis sous condition suspensive. Mais que tenter alors ?

Faites donc une offre, Monsieur !

Cet agent immobilier demande de plus en plus souvent aux candidats acquéreurs de mettre par écrit une offre pour la maison, le terrain à bâtir, … qu’ils visitent. Il leur propose de raboter le prix de vente demandé et d’émettre eux-mêmes une offre.

Que met-il dans cette offre ? En tout cas l’adresse et les données cadastrales de l’immeuble, pour exclure toutes discussions ultérieures si jamais l’offre était acceptée. Puis également le prix minimum offert, bien clairement, en toutes lettres.

Une offre assortie d’une limite de temps

Ce collègue limite bien sûr l’offre dans le temps pour éviter de se mettre lui-même des bâtons dans les roues.

Conseil. Limitez la validité de l’offre du candidat acquéreur à quelques jours.

Concrètement.Votre offre sera prise en considération durant ce week-end et jusqu’au mardi qui suit. Voilà qui exerce une certaine pression, pour pousser à une décision rapide, mais évite en même temps d’avoir à tenir compte (trop) longtemps de l’offre, car d’autres offres, plus élevées, parviendront peut-être entre-temps.

Une offre sous condition

Un financement. Peut-être le candidat répugne-t-il à s’engager ainsi, invoquant le fait qu’il lui faut encore demander un crédit à sa banque avant de pouvoir émettre une offre valablement. Il s’agit d’une objection aisée à écarter.

Suspensif ! Si l’intéressé doit p.ex. emprunter pour son achat, proposez-lui de faire son offre sous condition suspensive.

Une clause type.Monsieur … fait une offre pour la maison située à X, cadastrée sous le n° …, d’une superficie de … ares, … centiares, au prix minimum de … €, sous la condition suspensive de l’obtention d’un financement adéquat. Ainsi, le candidat se sentira à l’abri, puisque son offre n’aura pas de suite si cette condition ne se réalise pas.

Conseil. Aucun problème non plus si le candidat reste indécis, doutant à propos d’autres modalités de la vente. Ces doutes, vous pouvez tout aussi facilement les dissiper, en incluant tous ces points en suspens dans la condition suspensive. Vous pourriez p.ex. prévoir que l’offre est uniquement valable si le bien n’est pas grevé de servitudes, s’il peut bénéficier des droits d’enregistrement réduits (habitation modeste), s’il n’y a pas de problèmes d’urbanisme, s’il n’y a pas de contrat de bail en cours, etc.

Demandez au candidat de faire une offre écrite pour le bien mis en vente. Vous devriez moins le rebuter qu’avec une option d’achat. De plus, vous auriez ainsi ses coordonnées pour une future prospection, qui sait ? Voilà en tout cas un petit plus sur le plan commercial.

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