ASSURANCES - HOSPITALISATION - 17.04.2008

Encore plus chère, l’assurance hospitalisation ?

Le coût des assurances hospitalisation a fort augmenté ces dernières années. Devez-vous accepter sans broncher les augmentations de primes qui vous sont encore régulièrement imposées ou est-il possible d’en réduire le montant ?

Résilier et s’assurer “chez un autre”

Une offre limitée. Vous risquez de rentrer bredouille. De moins en moins de compagnies proposent en effet des assurances hospitalisation. N’oubliez pas non plus que la prime d’une telle ­assurance se calcule en fonction de votre âge. Dès lors, plus vous êtes âgé, plus la prime que vous payerez sera élevée, “chez un autre” aussi.

Attention ! Vous devez aussi tenir compte des ­délais d’attente imposés par le nouvel assureur avant d’être couvert, et ne bénéficiez donc pas de suite d’une garantie en cas d’hospitalisation ! Ne résiliez jamais une police avant d’être assuré pour de bon auprès d’une autre compagnie.

Auprès de quel assureur ?

Les “assureurs directs” ? Des formules relative­ment bon marché sont souvent proposées par les “assureurs directs” (qui opèrent sans courtiers, comme Ethias). Ils sont jusqu’à deux fois moins chers que les autres assureurs. Gardez-vous toutefois de comparer des pommes et des poires. La ­différence de prime découle en effet la plupart du temps de limitations de la couverture.

Les limitations. Certains traitements ne sont ainsi pas couverts, comme les traitements alter­natifs qui ne sont pas (encore) repris dans la nomen­clature de l’INAMI. Ou alors les prestations sont limitées, p.ex. à trois fois le montant de l’inter­vention prévue par l’INAMI. Attention également en cas d’hospitalisation à l’étranger. Dans les pays chers, comme les USA, le Canada ou la Suisse, l’addition atteint souvent des montants astronomiques. Une police bon (meilleur) marché ne ­prévoira qu’un remboursement sur la base des ­ba­­rèmes INAMI belges (nettement inférieurs).

Auprès d’une mutuelle, alors ? Les mutuelles sont également moins chères en règle générale que les assureurs “ordinaires”, mais vous serez confronté aux mêmes limitations de couverture qu’auprès d’un assureur direct.

Discuter avec votre assureur ?

Discuter avec votre assureur ne pourra pas faire de tort. Il pourra éventuellement vous proposer des alternatives afin de réduire votre prime.

La franchise. Examinez la franchise applicable. Il s’agit du montant que vous devez régler vous-même en cas d’hospitalisation avant que la compagnie n’intervienne. Si aucune franchise n’est pré­vue dans votre police, en introduire une de 125 €, 250 €, ou même plus, cela peut en valoir la peine.

Un “effet de rattrapage”. Avec une franchise de 125 €, la prime diminuera en général de façon ­telle que vous récupérerez la franchise dans les deux à trois ans. Autrement dit, si vous n’êtes pas hospitalisé dans les deux à trois ans, vous aurez récupéré le montant de la franchise. Voyez dès lors s’il ne vaut pas mieux payer vous-même une fran­chise relativement faible et ne faire intervenir votre ­assurance hospitalisation que pour les gros frais.

Un “élagage”. Une autre possibilité consiste à “élaguer” votre police. Peut-être payez-vous des primes pour une série de couvertures annexes dont vous n’avez pas vraiment besoin. Vous pouvez ainsi limiter votre police à l’essentiel et verser une prime moindre.

Attention ! Certaines extensions sont cependant très utiles, comme la garantie “maladies graves” ou celle couvrant les frais pré- et post-hospitalisation. Ces frais peuvent en effet être très élevés.

Consultez votre assureur avant de résilier votre police. Peut-être pourrez-vous p.ex. introduire une franchise ou supprimer des “extensions”, ce qui peut déjà générer une belle économie.

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