Un fonds «high yield» ?
Risques. Les taux d’intérêt resteront sans doute encore bas en 2020. Il n’est dès lors pas illogique que votre banquier vous conseille d’investir une partie de votre portefeuille obligataire dans des obligations à haut rendement («high yield»). Ce n’est toutefois pas sans risques. Il suffit en effet de voir p.ex. le nombre de faillites dans l’industrie américaine du pétrole de schiste. La liquidité de telles émissions est en outre souvent très faible, ce qui est un inconvénient lorsqu’il y a subitement de nombreux vendeurs.
Fonds. On distingue divers sous-segments au sein du segment «high yield». On y trouve ainsi des obligations d’entreprises de bonne qualité et des obligations d’entreprises de qualité nettement moindre. Il y a aussi des obligations de pays émergents. En raison du risque, votre banquier vous recommandera à juste titre d’investir en obligations à haut rendement via un fonds, de manière à ce que la faillite éventuelle d’un ou de plusieurs débiteurs n’ait qu’un impact limité. Idéalement, ce fonds se composera aussi de différents types d’obligations, pour limiter encore davantage votre risque.
Obligations individuelles. Des obligations sans rating sont parfois aussi émises dans notre pays. Cela ne signifie toutefois pas automatiquement que ces émissions sont de moindre qualité. Une notation coûte en effet beaucoup d’argent et n’a en général guère de plus-value pour le marché local. Les investisseurs achètent en effet l’obligation parce qu’ils connaissent l’entreprise. Vérifiez donc si votre portefeuille peut s’accommoder du risque lié à l’émission en question.